C’est ma dernière aventure en date, pour notre dernier voyage commercial, je suis parti avec une planche de surf démontable sur le dos pour une virée en stop.
étape 1 : le stop
J’ai réalisé la première partie de mon voyage en Stop.
A 9h, je partais avec une planche Newave sur le dos, quelques affaires de rechanges dans le sac et un go pro pour documenter mon aventure.
L’objectif est simple, atteindre San Sebastian avant la nuit pour prendre le dernier bus en direction de Lisbonne !
La première partie du voyage se déroule très bien, les voitures s’enchaine et les kilomètres passent, mais la route est longue et le timing serré. Arrivée dans les landes, chaque trajet est plus court que le précédent, l’heure tourne et la distance qui me reste à parcourir reste quasiment inchangée. Le doute s’insinue.
Finalement, je passe la frontière Espagnole à peine une heure avant le départ de mon bus, et là je tombe sur la voiture providentielle. Claire, la conductrice, emmène ses deux fils et un autre auto-stoppeur pile à la gare routière de San-Sébastian. Merci !
Passage de la frontière. Youpi !
étape 2 : le bus de nuit
La deuxième étape du voyage est celle qui m’a paru la plus courte, après cette longue journée, j’ai juste eu le temps d’attraper un sandwich à la gare, de déposer ma planche de surf dans la soute du car avant de m’endormir lourdement.
Je me suis réveillé le lendemain sous le soleil Portugais une heure avant d’arriver. Parfait !
étape 3 : le petit train
Pour rejoindre l’équipe, il me restait une dernière étape, un petit train, équivalent local du RER pour traverser le Tage et atteindre les plages de surf.
45 minutes de trajet avec la vue et un pastis de nata à l’arrivé, que du bonheur ! En plus, ma planche de surf est passée inaperçu et personne ne m’a fait de remarque quant à la taille de mon bagage.
étape 4 : surf
Après que j’ai rejoint l’équipe Newave et rangé ma planche dans le coffre du van, nous sommes partis en direction des spots de surf. Nous avons surfé sur toutes les plages mythiques du Portugal : Ericeira, Nazaré, Peniche et tous les autres, moins connues, dont on ne révèlera pas le nom ici. Deux semaines de vagues qui valaient bien ce long périple.
Finalement je suis super content de ce voyage qui m’a permis d’éviter de prendre l’avion.
Je n’ai jamais été embêter par ma planche de surf : aucun auto-stopper n’a été découragé et je n’ai eu aucun problème dans les transports en commun.
Si c’était à refaire, je prendrai tout de même un peu plus de temps. Le stop reste assez peu fiable comme moyen de transport, alors autant en profiter pour adopter la slow life et s’arrêter un peu partout sur la route ! 😉
PS : la vidéo de cette aventure est disponible ici .
