Le rapport de l’Homme à la nature dans le surf
Par essence, le surf est un sport dépendant de l’élément naturel. Connaître son environnement, savoir l’admirer pour en profiter au mieux fait partie de la vie de chaque surfeur(se).
En effet, pour profiter d’une session optimale, le surfeur doit savoir lire et anticiper les évènements climatiques et météorologiques : vent, houle, marée, mouvements de fonds, topographie des spots etc. Chaque surfeur entretient donc un rapport privilégié à la nature en général et plus particulièrement avec l’océan.
Chaque vague est une création naturelle unique, ce qui rend chaque moment de glisse encore plus savoureux pour les amateurs de ce sport si particulier. Le surf se transforme souvent en contemplation lorsque, assis sur leur planche, les surfeurs attendent les séries de vagues. Ils profitent donc d’un moment d’observation de l’écosystème qui les entoure, et ce n’est pas rare que la faune marine (phoques, dauphins, thons, mouettes) les rejoigne dans ces moments suspendus. Pourtant, le surfeur participe à la pollution de cet environnement qui lui est cher…
Le paradoxe du surfeur : un sport à l’empreinte carbone excessive
Le matériel de surf, un concentré de produits polluants
En effet, plusieurs motifs font aujourd’hui exploser le bilan carbone de surf. Le matériel tout d’abord. La plupart des combinaisons sont aujourd’hui produites en néoprène, un matériau dérivé du polychloroprène, un caoutchouc synthétique fabriqué à partir de pétrole et de calcaire. Ces combinaisons sont donc très polluantes à produire, mais aussi lorsqu’elles sont utilisées. En effet, des microparticules de caoutchouc sont alors relâchées dans l’océan. Heureusement, des alternatives plus responsables existent, comme le limestone, un néoprène composé de roche calcaire et de pneus recyclés. Cette matière est utilisée dans les combinaisons Wildsuits, partenaire de Newave.
D’après le bilan carbone réalisé par notre équipe, l’empreinte carbone de la fabrication de notre mini malibu de 105kg de CO2, et de 126kg de CO2 pour notre longboard. La fabrication des planches elles-mêmes est donc une activité polluante. En effet, entre le pain de mousse en polystyrène, la résine polyester ou époxy et la fibre de verre, le bilan carbone d’un longboard peut vite grimper.
Enfin, la wax et tous les autres accessoires (ailerons, leash, pad) sont également produits à partir de pétrole : paraffine pour la wax, plastiques pour les autres accessoires. C’est pourquoi Newave s’est entouré de partenaires locaux et écoresponsables pour vous proposer sa gamme d’accessoires : Simwax, wax fabriquée à la main à partir de cire d’abeilles, de résine de pins landais, et d’autres matières naturelles. Back Surf, leashs faits en France et réparables, à la durée de vie allongée.
Le transport, le poste majeur d’émissions carbone des surfeurs
À moins d’avoir la chance de vivre à proximité directe d’un spot, les surfeurs doivent écumer leur région à la recherche des meilleures vagues (i.e “checker les spots). Et cette quête se fait souvent seul, en voiture, ce qui alourdit fortement le bilan carbone des surfeurs.
En effet, les 105kg de CO2 rejetés pour produire une planche représentent environ 500km de trajet en voiture thermique. Selon le chercheur Oliver Papin, l’impact carbone du transport en voiture représente 1 tonne éq. CO2 par an, pour un surfeur vivant sur la côte, et 2 tonnes éq. CO2 pour un surfeur citadin (bordelais, nantais).
De plus, rouler avec une planche de surf sur le toit fait aussi grimper la consommation de carburant de 20% et donc le coût, financier et écologique, des sessions de surf. À cela s’ajoutent les surf trips et la perspective de surfer des vagues parfaites dans des eaux chaudes en plein hiver. Ces trips, popularisés par les surfeurs professionnels et les divers influenceurs, systématiquement réalisés en avion, ont un bilan carbone très lourd. Par exemple, un vol A-R Paris-Bali pèse plus de 3 tonnes éq. CO2, soit un tiers du bilan carbone moyen d’un français à l’année.
On comprend donc l’intérêt de privilégier le spot près de chez soi, ou un mode de transport plus doux (train, covoiturage, vélo). Après tout, les émotions et le plaisir ne sont pas proportionnels au kilomètres réalisés. C’est pourquoi, l’innovation apportée par Newave permet de vite surfer plus vertueusement. En effet, à partir de 500km évités en voiture thermique individuelle, ou 2500km avec vos planches dans le coffre et non sur le toit, votre planche devient neutre en carbone !
Newave s’engage pour allier surf et écologie
En tant que fabricant de planches de surf, Newave a son rôle à jouer dans la transition de cette industrie. Afin de participer à un éveil des consciences et favoriser une pratique du surf plus responsable, Newave s’engage à différents échelons de la chaîne de valeur :
- Dans la production : l’éco-conception est au cœur de notre démarche. C’est pourquoi nous travaillons avec des partenaires industriels locaux et avons fait le choix d’une résine epoxy bio-sourcée, 50% moins polluante que la résine époxy traditionnelle.
- Dans le choix de ses partenaires produits : Wildsuits, Simwax et Back Surf proposent des accessoires éco-responsables et en circuit court.
- Dans l’usage : l’innovation apportée par Newave permet à ses clients de ranger leur planche dans un sac prévu à cet effet. Ultra-compact, ce sac permet de transporter sa planche plus facilement et de se rendre sur les spots en covoiturage ou en vélo. Nos planches sont également autorisées dans les wagons du TGV, ce qui n’est pas le cas des planches traditionnelles (sous peine d’amende de 150€).
- Dans sa communication : nous avons la chance d’être localisés en Vendée, où nous profitons de beaux spots de surf peu fréquentés. Nous avons donc à cœur de promouvoir des destinations surf locales, ou accessibles en train ou en covoiturage. Nous souhaitons promouvoir l’éco-tourisme car nous sommes convaincus que c’est la meilleure manière de réconcilier les surfeurs avec leur environnement naturel.
Pour conclure, Newave vous encourage à vous équiper le plus sobrement possible et aller découvrir les spots autour de chez vous, qui regorgent souvent de vagues aussi trépidantes que celles des destinations plus exotiques ; car oui, l’aventure commence souvent tout près de chez soi ! 😉